Sur le marché de l’immobilier nouveau comme ancien, la finalisation de l’achat d’un bien s’accompagne nécessairement du paiement d’une somme bien précise chez le notaire. C’est ce montant payé qui est encore dénommé « frais de notaire ». Pour la détermination de sa valeur, la loi fixe la méthode de calcul à utiliser. Voulez-vous savoir comment procéder pour estimer aisément vos frais de notaire ? Voici pour vous une explication succincte sur les divers éléments qui forment les frais de notaire.
Les honoraires du notaire
Le notaire étant un professionnel comme tous les autres, le recours à ses services à un coût. La rémunération (ou émoluments) est donc le premier élément constitutif des frais de notaire à solder par l’acquéreur. Selon la loi, le montant de cette rémunération doit être proportionnel au prix de vente de l’immeuble, de l’appartement ou de la maison. Pour le connaître, il faut donc se référer à un barème fixé par décret et qui précise le taux applicable dans des situations différentes. Vous trouverez à l’adresse https://normandie-maison.fr/, davantage de détails sur la question. Il faut toutefois retenir que le barème concerné met en évidence que ledit taux varie de 0,914% à 3,945 % en fonction de la fourchette dans laquelle se situe le prix du bien immobilier vendu.
Les droits de mutation
Il s’agit des éléments qui constituent la grande partie des frais de notaire, soit près de 80% de ces derniers. Les droits de mutation sont en effet des frais de type fiscaux qui sont payés à l’État ainsi qu’aux collectivités locales. Ces droits payés par l’acquéreur au cours de la vente sont pour leur part constitués de deux principales taxes que sont les droits d’enregistrement et la taxe sur la publicité foncière. Après avoir reçu les droits de mutation, le notaire est tenu de les reverser à la commune et au département concerné. L’État en perçoit également une partie. Il faut noter que les frais et débours sont également des éléments clés dans la constitution des frais de notaire.